vendredi 28 décembre 2018

Fille de joie = Kiyoko Murata

L'histoire que voici se déroule au Japon à l'orée du XXe siècle. A quinze ans, Ichi est vendue au tenancier d'une maison close par ses parents, seule possibilité de survie pour cette famille de pêcheurs. Pas vraiment belle, sauvageonne, l'adolescente parle une langue insulaire proche du chant des oiseaux, mais elle est néanmoins placée dès son arrivée sous la tutelle de la courtisane la plus recherchée du quartier réservé. Devenue l'une de ses suivantes, Ichi reçoit de la part de cette dame des leçons d'élégance, de savoir-vivre, elle est initiée aux rites de la séduction, à ceux de la soumission. Et malgré la violence de leur condition, il se trouve néanmoins en ces lieux une chance inestimable pour les prostituées, une possibilité d'échappées qu'Ichi va saisir : la loi oblige les tenanciers de maison close à envoyer leurs filles de joie à l'école. Assidue, Ichi apprend à lire, à compter, à écrire, elle peut ainsi consigner sa nostalgie, décrire ses peurs quotidiennes. Avec le temps et soutenue par une institutrice, elle prend conscience du pouvoir que lui procure le savoir et, comme d'autres autour d'elle, décide de se rebeller. Un livre marquant, basé sur l'histoire des prostituées japonaises de l'ère Meiji. Un roman émouvant, porté par le personnage d'une adolescente habitée par les coutumes d'une île du Sud de l'archipel et qui va, contre toute attente, découvrir en ces lieux de tourmente l'existence du choix, celle de l'opposition. Car bien au-delà du contexte c'est de la condition féminine que nous entretient ici, comme dans toute son oeuvre, Kiyoko Murata. (Amazon)

Mon avis : 

La vie d'une geisha décrite avec brio. Le chemin que parcourt une jeune fille de province (souvent) vendue par ses parents nous laisse pantois. L'auteur nous offre un récit très documenté sur les conditions de vie de ces femmes et sur leurs droits.

Ma note : 4/5


La petite fille qui aimait la lumière = Cyril Massarotto


Barricadé dans sa maison au cœur d'une ville déserte, un vieil homme prend des risques fous pour recueillir une petite fille blessée. 

L'enfant ne parle pas, elle ne prononce qu'un mot : " Lumière ", elle qui a si peur du noir. Alors, le vieillard parle, il lui raconte la beauté de la vie d'avant, les petites joies du quotidien, son espoir qu'on vienne les délivrer. Il lui enseigne la possibilité d'un avenir, quand elle lui offre de savourer le présent.

Mon avis : 
Un texte très poétique, une histoire triste, des personnages attachants... 

Ma note : 5/5

La dernière leçon = Mitch Albom

 

Chacun a connu dans sa jeunesse quelqu'un qui a su comprendre ses aspirations et ses inquiétudes, l'a aidé à trouver sa voie, à devenir un adulte. Pour Mitch Albom, cet homme fut Morrie Schwartz, son professeur d'université.

Après l'avoir perdu de vue, Mitch apprend que Morrie est atteint d'une maladie mortelle et qu'il a décidé de transformer sa mort en une dernière leçon de philosophie. Mitch lui rendra visite pendant de longs mois, pour chercher avec lui la réponse à cette question qui nous hante tous : comment vivre ? (Amazon)

Mon avis : 
Très sincèrement, j'aime beaucoup cet auteur mais le thème abordé dans ce roman m'a un peu plombé le moral et en plus, j'ai trouvé qu'il se répétait beaucoup. 
On en tire, cependant, une bonne leçon car nous ne sommes jamais assez prêts face à l'invitation de la Mort à venir la rejoindre. 

Ma note : 3/5

Le sang des Borgias = Mario Puzo






Élu pape en 1492 sous le nom d’Alexandre IV, Rodrigo Borgia fut l’une des plus extraordinaires fripouilles de son époque.
Avant de servir Dieu, le nouveau souverain pontife cherche d’abord à servir les siens, à commencer par ses enfants, Juan, César, Geoffroi et Lucrèce.
Mais sa position dominante et son népotisme vont susciter des jalousies, qui bientôt deviennent meurtrières… En cette Italie de la Renaissance, intrigues, complots et empoisonnements ne sont pas de vains mots !
À la mort de Rodrigo, l’ennemi de la famille, le Cardinal della Rovere lui succède. Et c’est tout le clan Borgia qui se trouve en danger.
César, qui inspirera à Machiavel le personnage du Prince, se réfugie à Naples avant de fuir en Espagne, où il sera fait prisonnier. Mais, bien décidé à retrouver le statut qui était le sien, il s’évade et ourdit sa vengeance… Don Corleone n’avait rien inventé ! (Amazon)

Mon avis : 
Voilà bien longtemps que je n'avais pas ouvert un roman historique et celui-là m'a enchantée de part son histoire et son écriture. A défaut d'une baguette magique, l'auteur a une plume magique qui a su m'embarquer sur-le-champs en Italie au sein de cette terrible famille qui est les Borgias. 
A aucun moment je ne me suis ennuyée, à aucun moment je n'ai voulu poser mon livre. 
Une page d'Histoire intéressante !

Ma note : 5/5

mercredi 4 juillet 2018

Journal = Hélène Berr

Avril 1942, Hélène Berr débute l'écriture de son journal. Elle y décrit, avec une pudeur et une sensibilité extrêmes, son quotidien de jeune juive parisienne : cours à la Sorbonne, lectures et promenades, amours naissantes. Le port de l'étoile jaune, l'application des lois antijuives, la peur des rafles envahissent brutalement sa vie. Jusqu'à son arrestation, en mars 1944. La lucidité et le talent littéraire d'Hélène Berr font de ce témoignage un document exceptionnel.



Née en 1921, Hélène Berr est morte à Bergen-Belsen, en avril 1945, quelques jours avant la libération du camp. Son Journal a obtenu un grand succès critique et public. (Amazon)



" Une voix exceptionnelle de dignité et de lucidité : celle d'une jeune fille tiraillée entre un irrésistible désir de bonheur et la conscience de la tragédie en cours d'accomplissement. " 

Télérama

Mon avis : 

Vous allez me dire "On connaît l'Histoire, les horreurs, la souffrance et blablabla" oui, je suis d'accord avec vous, on connaît tout cela mais cela n'empêche que j'aime découvrir les différents points de vues mais aussi les différentes sensibilités. 
Hélène nous laisse un tas de références littéraires dans son journal. Elle se révolte mais surtout elle raconte pour ne pas oublier...
Chaque journal intime se ressemble mais est différent. 

Ma note : 3,5

L'Antarctique, le rêve d'une vie = Mike Horn



"Traverser l'Antarctique, c'était mon rêve d'enfant. J'ai décidé d'affronter cette immensité blanche en empruntant un itinéraire jamais exploré, le plus long que l'on puisse envisager : 5 100 km d'une trace presque rectiligne, avec, devant moi, la solitude, les champs de crevasses, les tempêtes de neige, les températures glaciales. 
Cette traversée m'obligera, je le sais, à battre des records de vitesse pour ne pas être englouti par l'hiver. On me prédit l'enfer, une course contre la mort. Après trois semaines de bateau pour rejoindre le continent au milieu des icebergs, je plante fermement mes bâtons dans la glace, mes skis bien parallèles, un traîneau de 256 kg fixé aux épaules. 
L'espace d'un instant, mon cœur se serre. Comme un début de vague à l'âme. Je repense alors à Cathy, ma femme, qui, avant de rejoindre les étoiles, m'avait soufflé : " Vis pour moi, Mike, vis pour nous deux. " Je ne me retournerai plus. Je regarderai devant. Armé de mon seul ski-kite et de mes mollets, je suis loin d'imaginer l'épreuve qui m'attend." 
Mike Horn

Le 7 février 2017, à 22 h 50, Mike Horn, seul et sans assistance, achève sa traversée de l'Antarctique. 5 100 km en 57 jours dans des conditions extrêmes qui l'ont poussé au bout de sa résistance. 

Un incroyable combat contre les éléments qui fait de cet aventurier de 51 ans le plus grand explorateur des temps modernes. (Amazon)


Mon avis : 

Comme quoi.... les objectifs que l'on se fixent dans la vie ne viennent pas uniquement de nous, parfois on nous y pousse.
Mike Horn est un grand aventurier mais pas comme certains qui s'engagent dans une aventure pour y chercher une réussite qui sera honorée ou récompensée pour ses exploits. Non, Mike est différent. Ses exploits sont comme des leçons de vie, des chemins initiatiques... et c'est aussi un mode de vie... cette fois, c'est le décès de sa compagne qui le pousse à franchir le pas, qui le pousse à réaliser un rêve d'enfant.
Tout au long de son périple, on le suit pas à pas dans son voyage mais aussi dans les séquences de sa vie.
Je l'ai dévoré, son livre !
Merci aux éditions XO pour ce service de presse qui m'a enchantée !

Ma note 5/5






L'homme coquillage = Asli Erdogan

Une jeune chercheuse en physique nucléaire est invitée dans le cadre d'un séminaire sur l'île de Sainte-Croix, aux Caraïbes. Très rapidement cette jeune Turque choisit d'échapper à ce groupe étriqué rassemblé dans un hôtel de luxe, afin d'explorer les alentours en errant sur les plages encore sauvages et totalement désertes. Ainsi va-t-elle croiser le chemin de l'Homme Coquillage, un être au physique rugueux, presque effrayant, mais dont les cicatrices l'attirent immédiatement. Une histoire d'amour se dessine, émaillée d'impossibilités et dans l'ambiguïté d'une attirance pour un être inscrit dans la nature et la violence. Premier roman d'Asli Erdogan, ce livre est d'une profondeur remarquable. Déjà virtuose dans la description de l'inconnu, qu'il soit géographique, social ou humain, la romancière aujourd'hui reconnue met en place dès ce tout premier ouvrage la force étrange de son personnage féminin toujours au bord de l'abîme, flirtant avec la mort et la terreur, toisant la peur. (Amazon)

Mon avis : 
Un roman plutôt autobiographique où l'auteur nous fait part de ses craintes et ses angoisses les plus intimes. 
L'homme coquillage qu'elle rencontre sur l'île, là où elle assiste à un séminaire de physique entourée de physiciens hautains, méprisables et matérialistes, est un personnage touchant et tellement contradictoire avec les gens qu'elle côtoie. 
En fait, rien ne se passe réellement, le rythme est lent parfois douloureux mais on a du mal à lâcher le livre... l'auteur y fait ses confessions que le lecteur accueille avec bienveillance. 

Ma note : 3,5/5



jeudi 31 mai 2018

La perle et la coquille = Nadia Hashimi

Kaboul, 2007. Depuis qu'il a été enrôlé dans les forces talibanes, le père de Rahima n'est plus que l'ombre de lui-même. Sans lui, sa mère et ses soeurs n'ont pas le droit de quitter la maison.

Leur seul espoir réside dans la tradition des bacha posh, qui autorise sous certaines conditions, à travestir une fille jusqu'à ce qu'elle soit en âge de se marier. Rahima devient alors Rahim, et découvre une liberté qui va faire naître en elle un désir d'émancipation aussi fort que celui qu'éprouva son aïeule, Shekiba, un siècle plus tôt. Les destinées de ces deux femmes se font écho, et permettent une exploration captivante de la condition féminine en Afghanistan. (Amazon)

Mon avis : 

Un récit plus que touchant quand on sait que malheureusement c'est la réalité. Mais il faut noter que cette pratique de non respect de la femme se passe surtout chez les Pachtos, d'ailleurs ce sont eux qui constituent le groupe des Talibans. 
L'histoire est merveilleusement bien menée et le tissage des deux vies de ces femmes est parfait. 
J'ai été bouleversée par la lecture de ce roman. Je lirai ses trois autres romans. 

Ma note : 5/5++

La lettre volée = Edgar Allan Poe

Dans cette nouvelle, le détective Auguste Dupin est informé par G..., le préfet de police de Paris, qu'une lettre de la plus haute importance a été volée dans le boudoir royal. Le moment précis du vol et le voleur sont connus du policier, mais celui-ci est dans l'incapacité d'accabler le coupable. Malgré des fouilles extrêmement minutieuses effectuées au domicile du voleur, G... n'a en effet pas pu retrouver la lettre. (Amazon)

Mon avis :

Lecture sympathique et le style bien propre à l'auteur. J'ai aimé les détails des scènes de fouille qui m'ont semblé vraiment exagérées mais nécessaires à l'histoire. Un peu barbant parfois lorsque il s’embarque dans ses explications alambiquées, mais fort  heureusement le récit est court ;)

Ma note : 3/5

vendredi 25 mai 2018

Un long chemin vers la liberté = Nelson Mandela

Commencés en 1974 au pénitencier de Robben Island, ces souvenirs furent achevés par Nelson Mandela après sa libération, en 1990, à l'issue de vingt-sept années de détention.Rarement une destinée individuelle se sera aussi étroitement confondue avec le combat d'un peuple et le devenir d'une nation. Né et élevé à la campagne, dans la famille royale des Thembus, Nelson Mandela gagne Johannesburg où il va ouvrir le premier cabinet d'avocats noirs et devenir un des leaders de l'ANC. Dès lors, à travers la clandestinité, la lutte armée, la prison, sa vie se confond plus que jamais avec son combat pour la liberté, lui conférant peu à peu une dimension mythique, faisant de lui l'homme clef pour sortir son pays, l'Afrique du Sud, de l'impasse où l'ont enfermé quarante ans d'apartheid.Document majeur sur un des grands bouleversements de la fin du xxe siècle, ce livre est aussi le témoignage d'un combat exemplaire pour la dignité humaine.(Amazon)

Mon avis : 

Voici une magnifique autobiographie peinte avec précision et finesse. Un livre que je recommande, c'est un homme que tout le monde devrait connaître et méditer sur sa philosophie. 
Trois jours après avoir bouclé la lecture de son livre, j'apprends à la radio le décès de femme Winnie Mandela. Un livre se refermait pour toujours. 

Ma note : 5/5 ++

Kaboul était un vaste jardin = Qais Akbar Omar

" Lire ce témoignage, c'est comprendre l'Afghanistan tel qu'il existe aujourd'hui. "
Khaled Hosseini, auteur des Cerfs-volants de Kaboul 

Afghanistan, début des années 1990. Le jeune Qais Akbar Omar, neuf ans, vit avec sa nombreuse famille, frère, soeurs, grand-père, oncles, tantes, cousins, cousines, dans une immense demeure de Kaboul. L'arrivée des moudjahidine qui mettent la capitale à feu et à sang brise l'équilibre et le bonheur familial et oblige Qais et les siens à fuir. Ils trouvent d'abord refuge dans un ancien fort aux environs de Kaboul puis décident d'émigrer quand la violence devient encore plus meurtrière. Ils entament alors un long périple à travers tout l'Afghanistan, jusque dans les cavernes creusées à l'arrière des grands bouddhas de Bamiyan – où la famille vit quelque temps une existence troglodyte –, puis sous la tente de nomades qu'ils accompagnent dans leur transhumance. Mais quitter le pays devient impossible et Qais va devoir grandir dans le monde absurde et dangereux que régentent les talibans...

" Lyrique, envoûtante, inoubliable, cette autobiographie est également l'évocation passionnée d'une terre et d'un pays méconnus. Une fresque d'une richesse extraordinaire, débordante de vie. " Publishers Weekly   (Amazon)

Mon avis : 

Une autobiographie qui en dit long sur les conditions de vie des Afghans, sur leur souffrance et leur espoir. Ce texte nous apprend à connaître ce pays malmené qui, depuis 40 ans ne connaît que la violence et les aberrations des décisions prises par le gouvernement ou autres personnages tyranniques qui ruinent la vie de son peuple. 
Un récit de vie écrit avec beaucoup d'humilité et de respect. 
L'auteur est Afghan Pachtou mais pas un de ces ignorants qui se plient à la loi des plus avides. 
J'espère que ce livre passera entre beaucoup de mains afin de comprendre réellement qui sont les "méchants".
Merci à l'auteur de nous avoir livré sa vie et bravo à lui et à sa famille. C'est parce qu'ils sont restés solidaires qu'ils ont pu s'en sortir. 

Ma note : 5/5 ++

samedi 5 mai 2018

Itinéraire d'enfance = Duong Thu Huong

Fin des années 1950 au Viêtnam. Bê a douze ans, sa vie dans le bourg de Rêu s'organise entre sa mère, ses amis et ses professeurs. Son père, soldat, est en garnison à la frontière nord. Pour avoir pris la défense d'une de ses camarades abusée par un professeur, elle se voit brutalement exclue de l'école. Révoltée, elle s'enfuit de chez elle, avec sa meilleure amie, pour rejoindre son père. Commence alors un étonnant périple : les deux adolescentes, livrées à elles-mêmes, sans un sou en poche, finiront par arriver à destination, après des aventures palpitantes et souvent cocasses : Bê la meneuse, non contente d'avoir tué le cochon et participé à la chasse au tigre, va également confondre un sorcier charlatan et jouer les infirmières de fortune. Roman d'apprentissage, ce livre limpide et captivant dépeint magnifiquement, dans un festival de sons, d'odeurs, de couleurs et de paysages, la réalité du Viêtnam après al guerre d'Indochine. (Amazon)

Mon avis : 
Très belle histoire, une bonne morale et surtout un voyage à travers un Viêtnam qui nous offre ses paysages et ses senteurs.
Une lecture qui retrace la vie d'une enfant à fort caractère avec un vrai sens de l’honneur. 

Ma note : 5/5

Finalement, il y a quoi dans le coran? = Rachid Benzine et Ismaël Saidi

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le Coran et que vous n'avez jamais osé demander.
Tout le monde parle du Coran, pourtant, peu de personnes l'ont lu et encore moins arrivent à appréhender les concepts qu'il aborde. 

Avec une dose d'humour, un fond solide et scientifique (les auteurs font appel à l'Histoire, à la sociologie, à l'archéologie et aux sciences humaines), dans un langage clair et compréhensible, Rachid Benzine et Ismaël Saidi décryptent les concepts-phares : 

- C'est quoi un mécréant ? 

- Le port du voile est-il démandé et justifié dans le Coran ? 

- C'est vrai que le Coran déteste les juifs ? 

- La violence est-elle inscrite dans le Coran? 

-... 

Chaque chapitre peut être lu séparément. De l'humour et du sérieux, bref, un cocktail parfait. 

Rachid Benzine apparaît très souvent dans les médias pour commenter l'actualité : France 24, LCI, Canal +, BFM, France Inter, RTL France. Il connait parfaitement la Belgique où il est invité pour éclairer les aspects liés au vivre-ensemble, au terrorisme et à l'islamisation radicale et violente. (Amazon)

Mon avis : 

Un très bon livre qui explique clairement les fausses interprétations du coran. Sous forme de dialogues, les questions vont bon train. 
Si vous avez envie de comprendre de quoi il retourne dans ces écrits, ce livre va vous éclairer. 

Ma note : 5/5


mercredi 14 mars 2018

Comme un chant d'espérance = Jean d'Ormesson

Ce livre - Dieu me pardonne ! - est un roman sur Dieu, sur son œuvre, sur les hommes et sur rien.
" Disons les choses avec simplicité, avec une espèce de naïveté : il me semble impossible que l'ordre de l'univers plongé dans le temps, avec ses lois et sa rigueur, soit le fruit du hasard. Du coup, le mal et la souffrance prennent un sens - inconnu de nous, bien sûr, mais, malgré tout, un sens. Du coup, je m'en remets à quelque chose d'énigmatique qui est très haut au-dessus de moi et dont je suis la créature et le jouet. 
Je ne suis pas loin de penser qu'il n'y a que l'insensé pour dire : " Il n'y a pas de Dieu. " Je crois en Dieu parce que le jour se lève tous les matins, parce qu'il y a une histoire et parce que je me fais une idée de Dieu dont je me demande d'où elle pourrait bien venir s'il n'y avait pas de Dieu. " (Amazon)

Mon avis : 
Une vraie poésie, ce petit livre. D'Ormesson nous conte l'histoire de la religion et de Dieu tout en restant neutre. Ce petit livre est instructif. Sa lecture est fluide mais l'entendre est encore mieux !
"Le temps est une invention de l'homme"... voilà une citation qui m'a séduite. 

Ma note : 4/5

La carte postale = Leah Fleming

D'un manoir écossais au bush australien, en passant par l'Angleterre en guerre et le désert égyptien, une fresque familiale sur trois générations, qui mêle drames amoureux, disparition d'enfant et secret de famille. Un bouleversant voyage, par l'auteur de L'Enfant du Titanic.
Fin des années 1930. Dans son manoir écossais, la petite Callie mène une vie privilégiée aux côtés de sa tante Phoebe, célèbre actrice londonienne. Mais sa rencontre avec le beau et troublant Toby Lloyd Jones vient tout bouleverser. Fascinée par cet homme d'affaires qui la couvre de bijoux, Callie accepte de le suivre au Caire et de l'épouser. Mais, sous le soleil d'Egypte, un drame se prépare : Callie vient de recroiser, par hasard, le chemin de son amour d'enfance... 
Quelques mois plus tard, c'est une femme hagarde et enceinte qui rentre en Angleterre, à l'heure même où résonnent les échos de la Seconde Guerre mondiale... 

Début 2000, Australie. Melissa Boyd se voit confier une mission par son père mourant : retrouver cette élégante anglaise qui, près de soixante ans plus tôt, l'a abandonné à une famille de fermiers australiens, alors qu'il n'était qu'un petit garçon. Seul indice : une carte postale signée Caroline Boardman, et ces mots : " Maman rentrera bientôt. " 

Au fil de son enquête à la recherche de cette mystérieuse grand-mère, Melissa découvre une femme indomptable, partagée entre deux hommes ; mais aussi celui d'une résistante sans concession, déchirée entre sa nation et son fils. (Amazon)

Mon avis : 
Ce livre m'a tout de même bouleversée... le fond historique nous dévoile la vie d'une résistante qui perd toute son identité et nous suivons pas à pas la vie d'une mère brisée en voulant se battre pour sa patrie. 
Les personnages sont bien modelés et l'histoire bien tissée. 
J'ai passé un bon moment. 

Ma note : 4/5

Une année chez les Français = Fouad Haroui

C est en 1970 que le ciel tombe sur la tête de Medhi. Ébloui par l intelligence de son jeune élève, son instituteur s est battu pour lui obtenir une bourse d interne dans le prestigieux lycée Lyautey de Casablanca. Medhi a passé ses dix premières années au pied de l Atlas. Pauvre, libre, heureux, choyé par une mère imprégnée de culture ancestrale et par un père qui rêve pour son pays d un avenir démocratique et moderne, il n envisageait rien d autre que de continuer à jouir de l existence et de se repaître de ces livres merveilleux dont l abreuvait son instituteur. Du jour où l'un de ses oncles l abandonne à l entrée du lycée Lyautey, la vie de Medhi change. Les jours passent, les situations étonnantes se succèdent. Medhi doit se rendre à l'évidence : il ne comprend rien ! Ni la vie qu il a menée, ni les mots qu il a appris dans les livres qu il adore ne sont en mesure de l aider. Pourtant, il s accroche. Et, au bout de quelques semaines, au moment où il commence à s habituer à cet univers, une nouvelle épreuve surgit. Il est l'unique interne du lycée qui ne rentre pas chez lui le week-end et le directeur, refusant de mobiliser trois personnes pour un seul élève, le confie à une famille française. (Amazon)

Mon avis : 
J'ai été attirée par le résumé mais une fois le livre commencé... l'écriture m'a un peu dérangée. C'est dommage car il y avait un tas d’anecdotes amusantes et des situations tellement décalées.... 
Peut-être le relirai-je un peu plus tard. 

Ma note :  /

La Parole est la Defense : Affaire Eva = Eliane Keramidas

Biographie de l'auteur

Eliane Keramidas est avocate au barreau de Marseille depuis plus de trente ans, et spécialiste en droit pénal. Elle a déjà publié, en 2005, Comment faites-vous pour les défendre ?

Article sur l'affaire : 

 Justice. Eliane Keramidas publie un roman avec vue sur Cap Canaille.

Une veuve noire qui plus est empoisonneuse. Eva, belle Allemande au parfum slave, accusée de l’assassinat d’un homme d’affaires est l’héroïne du premier roman d’Eliane Keramidas, avocat au barreau de Marseille qui récidive dans l’écriture, quatre ans après la publication d’un livre dont on avait déjà goûté la qualité - « Comment faites-vous pour les défendre ? » 
    On se souvient qu’elle y dressait déjà, dans un bel élan littéraire, le portrait de cinq figures criminelles qu’elle avait assistées jusqu’au verdict. On y découvrait son credo, celui qui lui fait porter depuis trente ans sa robe noire de mérinos, convaincue que l’« on peut détester le crime et défendre le criminel ».  
    On ne lâche pas si facilement une affaire quand elle est trempée de larmes et de sang, qu’elle a l’amertume de la vengeance, le sel de l’énigme, le goût du désespoir, du repentir parfois quand surgit l’aveu. Un dossier criminel est une bataille qui vous tient en haleine des années, et aucun défenseur ne sort indemne du colloque singulier qui se crée avec son client quand il partage ses peurs, apprivoise ses silences. 
    Et c’est ce que l’on entrevoit dans L’affaire Eva : le sillon persistant laissé dans la vie de cette avocate par un dossier hors du commun. Mais de quel crime s’agit-il ? Du cadavre de Mario, carbonisé dans une Jaguar au fond d’un ravin de la route des Crêtes à Cassis. Le financier de haut vol, quelque peu blanchisseur laissait à sa maîtresse une partie de sa fortune.


La femme-orchestre d’un assassinat

    Le récit haletant de l’enquête qui va conduire à la mise en accusation d’Eva, la découverte de poisons, la narration de cette vie, compliquée et si romanesque, évoquent irrésistiblement un autre cadavre, une autre accusée de chair et de sang, un autre dossier bien vrai et retentissant dans lequel l’avocate avait pris part. Il ne serait pas fondamentalement faux de penser qu’il avait pour théâtre les ravins de Roquebrune-Cap-Martin une nuit de janvier 2000 et qu’une Katarina allait être prise dans l’étau judiciaire. Dans ce dossier définitivement clos à Aix en 2005, la femme-orchestre d’un assassinat mené par deux tueurs à gages jamais identifiés était condamnée à 15 ans de réclusion. 
    Quelle est la part du vrai, de l’inventé, de l’imaginaire et de l’emprunté, de ce qui fut vrai et de ce qui reste contesté ? Un sentiment cependant : ce roman est - pour plagier Madame de la Fayette - aussi beau que respectueux envers les morts qui y sont intéressés et envers les vivants qui pourraient y prendre part.

DAVID COQUILLE

« L’affaire Eva », Eliane Keramidas, aux Editions Autres Temps 

Mon avis : 
L'affaire est contée en détails avec un profil dressé pour chaque intervenant. On se rend compte de la difficulté à défendre un "client" innocent. Quelle est la part de vérité et de mensonge dans ses confessions ? 
Et la Justice là-dedans ? Pourquoi veut-elle se "débarrasser" de certaines affaires sans approfondir davantage l'enquête ? 
Cette lecture m'a enchantée, moi qui suis friande d'affaires en tout genre... 

Ma note : 4/5

Jiazoku = Maëlle Lefèvre

Kabuchiko, le quartier le plus dangereux de Tokyo, territoire des yakusas. Daisuke, membre du redoutable clan Kobayashi, dirige un vaste rés...