jeudi 28 février 2013

Un roi sans divertissement = Jean Giono=



Résumé
Fin 1843, de terribles événements bouleversent le village de Chichiliane, victime d’un fou, M.V., qui enlève et assassine les habitants. Langlois arrive au village pour engager une chasse à l’homme et tue le meurtrier. Un an plus tard, Langlois revient habiter au village et, cette fois, il va organiser avec les habitants une battue au loup dans la montagne enneigée, à la fin de laquelle il exécute l’animal. Rapidement, Langlois va connaître la mesure de l’ennui. Il charge alors son amie et confidente, Saucisse, tenancière du café de la Route, de lui trouver une femme. Saucisse lui amène Delphine, qui répond à tous les désirs émis par Langlois sauf un : Delphine est sotte. Mais l’ennui continue d’habiter Langlois qui, partagé entre la bienfaisance et la violence, oblige une villageoise à égorger une oie pour s’abîmer dans une longue contemplation du sang sur la neige avant de se suicider en fumant un pétard de dynamite

Mon avis : 
Quelle lecture ! Rasoir les premières pages qu'il faut reprendre pour bien en comprendre le contexte et l'univers dans lequel Giono nous entraîne. Des personnages qui parlent ou plutôt qui racontent chacun leur tour ce qui se passe. En fait, c’est un chef-d'oeuvre ce texte. Pour mieux le comprendre il faut le lire à voix haute et se mettre dans la peau des personnages. Comique par-ci dramatique par-là... des scènes rigolotes d'autres nous font frémir. Attention, ce n'est pas  une lecture détente mais qui vaut tout de même le détour. Je mourrais moins bête ! Et merci à mon animatrice de l'atelier d'écrire, Marie-Cécile pour son engouement qui m'a poussée jusqu'à la fin de l'histoire. 


Voilà ce que j'ai trouvé sur Internet lors de mes recherches concernant cette oeuvre : 
Quand Giono abandonne la rédaction du Hussard sur le toit, il se lance dans Un roi sans divertissement. Au choléra succède le meurtre, autre symbole du mal. Par cette citation de Pascal : " Un roi sans divertissement est un homme plein de misères ", Giono achève sa chronique en 1947, et fait ainsi référence à la théorie du divertissement qu’il énonce dans la préface de Machiavel et selon laquelle il peut comprendre ce qui, à ses yeux, constituait l’énigme fondamentale des sociétés humaines, à savoir la guerre : la guerre ne s’explique que par la recherche du divertissement, la seule grande distraction étant celle du meurtre. Mais Langlois ne consent pas au crime, et sa mort devient la seule issue possible de son évolution spirituelle. Après l’exécution de M.V. que la chasse au loup ne fera que répéter, la vie de Langlois ne sera qu’une quête de l’absolu. Ce roman métaphysique, qui met en scène un homme solitaire se faisant une idée de lui si pure qu’il en est vaincu d’avance, soutient la thèse que seule la mort est un véritable absolu parce qu’elle rapporte l’homme à sa dimension cosmique. L’épanchement du sang sur la neige est le symbole de ce phénomène qui pousse les individus organisés dans l’univers de Giono à se dissoudre et à rejoindre la masse indifférenciée de la matière primitive.

Ma Note : je n'en donnerai pas ^^ 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Jiazoku = Maëlle Lefèvre

Kabuchiko, le quartier le plus dangereux de Tokyo, territoire des yakusas. Daisuke, membre du redoutable clan Kobayashi, dirige un vaste rés...