jeudi 27 octobre 2011

L'étrange voyage de Monsieur Daldry

Présentation de l'éditeur

« L’homme qui va le plus compter dans ta vie vient de passer dans ton dos. Pour le retrouver, tu devras entreprendre un long voyage et rencontrer les six personnes qui te mèneront jusqu’à lui… Il y a deux vies en toi, Alice. Celle que tu connais et une autre, qui t’attend depuis longtemps. »

Londres, 1950


Alice mène une existence tranquille, entre son travail, qui la passionne, et sa bande d’amis, tous artistes à leurs heures. Pourtant, la veille de Noël, sa vie va être bouleversée. Au cours d’une virée à la fête foraine de Brighton, une voyante lui prédit un mystérieux avenir. Alice n’a jamais cru à la voyance, mais elle n’arrive pas à chasser ces paroles de son esprit, et ses nuits se peuplent de cauchemars qui semblent aussi réels qu’incompréhensibles. Son voisin de palier, Monsieur Daldry, célibataire endurci, gentleman excentrique et drôle, aux motivations ambiguës, la persuade de prendre au sérieux la prédiction de la voyante et de retrouver les six personnes qui la mèneront vers son destin. De Londres à Istanbul, il décide de l’accompagner dans un étrange voyage… (Amazon)

Mon avis : 

Si je vous disais que ce n'est pas un coup de coeur, je vous mentirais. Encore un livre et une histoire digne de Marc Levy où l'on reconnaît sans mal sa sensibilité. 
Cette fois, nous voyageons à travers les senteurs. Le personnage principal de ce roman est un "nez", elle créé des parfums. L'histoire se passe au coeur des années 50 et nous visualisons sans peine l'ambiance de l'époque. M. Daldry est un gentlemen comme il se doit et il est "so british", j'adore les manières de ce monsieur aussi bougon que délicat. 
Alice est à la recherche de son passé perdu. Une bribe lui a été dévoilée par une voyante, ce qui l'a incité à entreprendre un long voyage avec l'aide de son voisin grincheux. 
La fin est tout de même bouleversante. Je ne vous cache pas que j'ai versé ma petite larme. Oui, je sais, j'ai un côté très fleur bleue, et alors ?? o_O
Encore un coup de coeur!! Et un grand merci à Marc Levy pour ces escapades furtifs.

Ma note : 5/5++

lundi 17 octobre 2011

Challenge Les grands Classiques et vous



LE CHALLENGE CONTINUE !!!!!
 


 Je pense qu'on a tous eu, à un moment donné dans notre jeunesse, un roman "classique" qui nous a plu et qui nous a, malgré tout, marqués ou tout simplement qui ne nous a pas laissés indifférents.  
J'ai envie de  faire renaître certaines sensations, certaines émotions que l'on retrouve pas forcément dans la littérature d'aujourd'hui. 
La littérature n'a jamais été joyeuse ni enjouée, les thèmes abordés concernent souvent la souffrance du coeur, les nostalgies en tout genre... la raillerie, la révolte et j'en passe !
Il existe des petits bijoux, heureusement, qui ne se démodent pas. Ne vous focalisez pas sur des auteurs des siècles précédents, les classiques peuvent nous être arrivés du siècle dernier et ce n'est pas si loin. 
Un grand classique est souvent une référence... 
J'ai établi une liste mais vous pouvez à tout moment proposez vos titres. 

Ce challenge durera du 1er janvier au 31 décembre 2014.

Lecteur timide : entre 1 et 5 livres 
Lecteur courageux : entre 5 et 10 livres
Lecteur vaillant : entre 10 et 15 livres
Lecteur ambitieux : plus de 15 livres

 N'oubliez pas de vous inscrire !!! (en commentaire à ce message)
 
 

Voici ce que je vous propose dans un premier temps mais sachez que vous pouvez choisir un classique de votre choix : 

PROUST :
Je vous laisse le choix mais je propose tout de même
- Du côté de chez Swan et Cie
BALZAC : 
-  Le lys dans la vallée
- La peau de chagrin
- Splendeur et misères des courtisanes
FLAUBERT : 
- L'éducation sentimentale
- Mme Bovary
STENDHAL
- Le rouge et le noir
- La chartreuse de Parme
MAUPASSANT : 
- Bel ami
- Une vie
- Conte de la bécasse
- Le horla
- Boule de suif
-HECTOR MALOT : 
- En famille
- Sans famille
CHODERLOS DE LACLOS
- Les liaisons dangereuses
RAYMOND RADIGUET : 
- Le bal du comte d'Orgel
- Le diable au corps
CREBILLON : 
- Les égarements du coeur et de l'esprit
TOURGUENIEV : 
- Premier amour
ZOLA : 
- Nana 
Je vous laisse choisir s'il y a des fans de Zola ^^
DAUDET : 
- Les lettres de mon moulin
- Le petit chose
MONTESQUIEUX
- Lettres persannes
Mme de SEVIGNE:
- Lettres choisies
VICTOR HUGO:
- Notre Dame de Paris
- Quatre-ving-treize
VOLTAIRE :
- Zadig
- Candide
BAZIN : 
- Vipère au poing
DUMAS : 
Je vous laisse choisir
JULES VERNE : 
- Paris au XXe siècle
Je vous laisse choisir les autres
GOETHE : 
- Souffrances du jeune Werther
GAUTHIER : 
- Récits fantastiques



Et parmi les auteurs plus récents : 

SAGAN : 
- Bonjour tristesse
COLETTE : 
- Dialogue de bêtes
MAUROIS : 
- Climat
BORIS VIAN : 
- L'écume des jours
SAND : 
- La mare au diable
OSCAR WILDE : 
- Le portrait de Dorian Grey
- Un mari idéal
BEAUVOIR : 
- Mémoires d'une jeune fille rangée
COELHO : 
- L'alchimiste
ALBERT COHEN : 
- Belle du Seigneur
MARCEL PAGNOL : 
- La série de La Gloire de mon Père.
NIETZSCHE : 
Ainsi parlait Zarathoustra


Ne vous inquiétez pas, la liste n'est pas terminée mais j'attends vos suggestions!!!

Par la suite, il serait bon d'ouvrir chacune un poste sur vos forums habituels afin d'y faire figurer vos listes ainsi nous aurons un suivi de votre avancement.
Exemple : "Challenge des Grands Classiques de Natou"
Quant aux critiques, vous garderez vos habitudes ^^ vous les publierez dans la rubrique qui correspond à votre lecture.
Vous pourrez également nous communiquer le lien qui mène à la critique.
Merci  et bon challenge !




 

La fin de la jalousie et autres nouvelles de Proust

Profondément épris de la belle Françoise , Honoré de Tenvres s'émeut sans cesse de cet incroyable amour. Jusqu'au jour où on lui dit qu'elle a la réputation d'être une femme facile. Bouleversé, il découvre brutalement les tourments de la jalousie... Mondains, voluptueux et cruels, les personnages de ces nouvelles de Proust virevoltent avec un raffinement qui annonce les héros d'A la recherche du temps perdu.(Amazon)

Mon avis : 

Que de belles phrases, que de mots envoûtants et enivrants. On se laisse bercer par le rythme de Proust... eh oui, une envie soudaine de me replonger dans un classique et me remémorer combien nos écrivains d'antan avaient une plume expressive...
Je vous avoue qu'il m'est arriver de relire deux ou trois fois la même phrase pour bien y comprendre. Les phrases à rallonge de Proust nous sèment en route, on perd le fil !!

Au classique suivant !!

Ma note : 3, 5/5

vendredi 14 octobre 2011

L'appel de l'ange

Dans leur téléphone,
il y avait toute leur vie...

New York. Aéroport Kennedy.
Dans la salle d embarquement bondée, un homme et une femme se télescopent. Dispute anodine, et chacun reprend sa route.
Madeline et Jonathan ne s étaient jamais rencontrés, ils n auraient jamais dû se revoir. Mais en ramassant leurs affaires, ils ont échangé leurs téléphones portables. Lorsqu ils s aperçoivent de leur méprise, ils sont séparés par 10 000 kilomètres : elle est fleuriste à Paris, il tient un restaurant à San Francisco.
Cédant à la curiosité, chacun explore le contenu du téléphone de l autre. Une double indiscrétion et une révélation : leurs vies sont liées par un secret qu ils pensaient enterré à jamais...
Entre comédie romantique et thriller de haute volée
Une intrigue magistrale portée par des personnages bouleversants
Un final virtuose (Amazon)

Mon avis : 
Hasard, coïncidence, destinée...? Obstination, curiosité poussée... un roman qui connecte tout de suite nos sens à nos émotions. Digne d'un roman de Musso, il se lit avec plaisir et suscite jusqu'au bout notre curiosité. On pourrait dire que cette fois il a penché pour un style un peu "polar" mais sans trop. 
Une lecture que j'apprécie toujours autant... relax un max !!

Ma note : 4/5

Rose - Tatiana de Rosnay

Paris, sous le Second Empire. Des centaines de maisons sont rasées et des quartiers réduits en cendres. Alors que le vieux Paris s'effondre sous les ambitions du baron Haussmann, de nombreux Parisiens protestent sans parvenir à infléchir les ordres d'expropriation. Dans sa maison de la rue
Childebert, à l'ombre de l'église Saint-Germain-des-Prés, Rose Bazelet mène une vie paisible, rythmée par la lecture du Petit Journal, les visites à Alexandrine, sa locataire et amie fleuriste du rez-de-chaussée, les soins de Germaine et Mariette ses domestiques dévouées. Jusqu'au jour où elle reçoit une lettre de la préfecture, la sentence tombe : le tracé du boulevard St Germain passe par chez elle, rue Childebert. Liée par une promesse faite à son défunt mari, Armand, Rose ne peut envisager de quitter la demeure familiale. Déterminée à résister jusqu'à son dernier souffle, elle confie à Armand, son amour disparu, son combat quotidien. De lettres en lettres, elle replonge dans
son passé et dévoile peu à peu un secret qu'elle a gardé pendant plus de trente ans. Dans ce roman épistolaire, Tatiana de Rosnay nous entraîne au coeur d'un monde où les petits métiers, herboriste, relieur, chiffonnier fleurissaient, et dont il ne reste que les vestiges. Tandis qu'une page de l'Histoire se tourne, Rose devient le témoin d'une époque et raconte le traumatisme suscité par ces grands travaux d'embellissement. Entre introspection et rédemption, ces lettres rendent hommage au combat d'une femme seule contre tous. Dans cette ode à la capitale, les maisons regorgent de secrets et les murs sont imprégnés de souvenirs. (Amazon)

Mon avis : 

Ce n'est pas mon livre préféré de Tatiana bien que l'ambiance nous rappelle un peu "la nostalgie à la Proust", de belles descriptions, un joli langage et un rythme lent. Un peu trop lent à mon goût. J'ai trouvé que Rose, la narratrice, se répétait un peu trop souvent... serait-ce l'âge ? 
Cette vielle dame écrit à son mari défunt de manière quotidienne et lui explique tout ce qu'elle vit. Leur maison va être détruite car elle se trouve dans la ligne de construction d'un grand boulevard. Oui, Haussmann et ses plans urbains qui doivent embellir notre belle capitale. Des maisons, des immeubles, des commerces ont été détruit sans pitié et sans compassion aucune en échange d'une somme ridicule. 
C'est amusant car j'ai rencontré le même sujet dans Marie, l'Ange rebelle où elle est obligée de quitter son appartement parisien pour les mêmes raisons. 
Sauf que Rose ne veut pas plier...
Si vous aimez rêver, vous plonger dans les souvenirs et vivre avec Rose sa mélancolie, vous ne serez pas déçus. 
C'est un livre qui se lit lentement afin de s'imprégner de chaque émotion... prenez le temps, ne soyez pas pressés... et vous l'apprécierez pleinement.
Pour ma part, je préfère peut-être me replonger dans un Proust... à voir !
Merci quand même à Tatiana pour ce joli moment et cette belle écriture... 

Ma note : 2/5

lundi 3 octobre 2011

L'hôtel des ombres, Jean Touyarot


Présentation de l'éditeur
Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'incroyable histoire de l'hôtel Continental à Pau qui, bien
qu'occupé par la Wehrmacht, fut un lieu d'hébergement pour de nombreux juifs en attente de
franchir les Pyrénées pour passer en Espagne. Pendant toute la Seconde Guerre mondiale, l’hôtel Continental de Pau, d’abord situé en zone libre, a recueilli des dizaines et des dizaines de réfugiés. Parmi eux, de nombreux juifs, traqués par Vichy et les nazis, qui tentaient de gagner l’Espagne toute proche et bénéficiaient de la complicité du personnel hôtelier. Tout change en novembre 1942, lorsque les Allemands décident de franchir la ligne de démarcation qui coupe la France en deux. Les soldats de la Wehrmacht réquisitionnent alors deux étages du Continental, lequel n’en continue pas moins d’héberger des familles juives entières. Pendant deux ans, jusqu’au départ des occupants, bourreaux et victimes vont alors cohabiter sous le même toit… C’est cette histoire, incroyable mais parfaitement véridique, que raconte ce livre savoureux et mémorable. Son narrateur, Jean Touyarot, fils du gérant de l’époque, avait alors une dizaine d’années. C’est donc par la voix d’un gamin du Béarn, rusé et gouailleur, mais aussi plein de naïveté, qu’on découvre au fil des pages les drames qui se sont noués et dénoués sous les lambris de cet hôtel, entre comédie et tragédie.


Biographie de l'auteur
Jean Touyarot est né en 1931 à l’Hôtel Métropole à Biarritz. Depuis il a toujours travaillé et vécu
dans des hôtels. En 1961 il succède à son père à la direction de l’hôtel Continental de Pau et
restera dans cette fonction jusqu’en 2005.

Mon avis :

Une histoire magnifique racontée avec des mots d’enfant et surtout décrit avec un regard d’enfant. Dès les premières pages, nous sommes happés par le récit si touchant et émouvant. On passe facilement du rire aux larmes, du sentiment de peur au soulagement. Tout au long de la lecture, on vit aux côtés de cette famille qui tente, au péril de sa vie, de sauver d’autres vies. L’auteur nous raconte avec tant d’affection l’histoire de son père et de son hôtel et rend hommage à nos Résistants qui ont combattu pour la France.

Cela n’est pas un roman ni un témoignage pur, il s’agit seulement d’un souvenir. Vous avez là un récit simple mais touchant d’un auteur qui ne fait que raconter son expérience pendant l’Occupation. Rien à voir avec tout ce que l’on a déjà rencontré. Au passage, il rend un bel hommage à nos Résistants.

Ce récit est un témoignage mais qui n’a rien de rébarbatif.
A travers la plume légère de l’auteur nous nous rendons compte de la peine que chacun s’est donné pour combattre l’Occupation.

Ma note : 5/5 COUP DE COEUR !!!!

Jiazoku = Maëlle Lefèvre

Kabuchiko, le quartier le plus dangereux de Tokyo, territoire des yakusas. Daisuke, membre du redoutable clan Kobayashi, dirige un vaste rés...