mardi 29 mars 2011

L'Ami retrouvé


Présentation de l'éditeur

Stuttgart, 1932, Hans Schwarz, fils d'un médecin juif, rencontre Conrad von Hohenfels, issu d'une famille aristocratique à l'histoire prestigieuse. Tout les sépare et, pourtant, une amitié naît, exceptionnelle, exigeante. Mais déjà, avec la montée du nazisme, grondent des rumeurs de haine. Hans, exilé aux Etats-Unis, s'efforcera d'oublier son passé. Un passé qui se rappellera à lui un jour. Une poignante histoire d'amitié rendue impossible par un contexte historique tragique et terrifiant. Fred Uhlman dénonce l'horreur du nazisme.(Amazon)

Mon avis : 
La légèreté de l'écriture nous permets d'aborder ce sujet assez facilement. D'ailleurs, il est question d'amitié même si la période à laquelle vivent les deux amis ne leur permet pas de se côtoyer en toute liberté. Un mur invisible s'est érigé entre eux. Le désir de faire plus ample connaissance est fortement marqué chez Hans (le narrateur). Mais un jour, il réalise que son vœu ne pourra se réaliser, son ami est issu d'une famille pro hitlérienne.
La montée en puissance du régime nazi a poussé les parents de Hans de l'envoyer loin de l'Allemagne afin qu'il soit en sécurité... la guerre éclate quelques années plus tard, son ancien lycée lui envoie un registre des anciens élèves morts à la guerre et c'est là qu'il comprend et réalise que son ami Conrad était un ami de cœur, un ami comme jamais il pensait avoir : il est mort exécuté suite à sa participation à la tentative d'assassinat contre Hitler...Tout au long de ce récit, on est happé par la théorie du père de Hans qui ne cesse de proclamer l'égalité entre chaque individu et peu importe qu'il soit juif, catholique ou autre, là ne sont que des étiquettes que l'on colle à chacun. Et qu'en bon patriote allemand et respectant son pays, il est persuadé que, même juif, il sera respecté et reconnu comme étant un loyal citoyen....
La suite des évènements, nous la connaissons tous. 

Ma note : 5++/5

samedi 19 mars 2011

A comme Association T2

Quatrième de couverture : 
Elle s appelle Ombe, habite
à Paris et adore la moto.
Elle a aussi l incroyable
pouvoir d être incassable
ou presque. C est pourquoi
L Association l a
recrutée comme agent
stagiaire. Une stagiaire de
choc, qui fait des débuts
remarqués comme top
model mais aussi en
neutralisant une bande de gobelins. Le problème
? La discrétion est une obligation
absolue au sein de L Association, comme le
lui rappelle Walter, son directeur. Et à force
de foncer la tête la première, Ombe l incassable
risque fort de comprendre ce que « ou
presque » veut dire. 

Mon avis : 
Moins truffé d'humour mais tout aussi agréable à lire ce tome 2 nous présente un personnage au tempérament très différent de Jasper. 
Ombe est une jeune fille plein d'énergie et surtout qui ne se laisse pas marcher sur les pieds. 
Une petite historiette qui se lit sans mal. Ici encore, le plaisir se trouve dans le style de l'écriture, quant à l'intrigue elle ne casse pas trois pattes à un canard ^^

Ma note : 3,5/5

vendredi 18 mars 2011

A comme Association



Jasper vit à Paris, va au
lycée et joue de la cornemuse
dans un groupe
de rock médiéval. Bon,
mais depuis peu, il fréquente
aussi le 13, rue
du Horla, l adresse ultra
secrète de L Association.
L organisation a repéré
chez lui des aptitudes
certaines pour la magie
et lui a proposé de devenir agent stagiaire.
Et les stages de L Association ne se déroulent
pas vraiment autour de la photocopieuse !
Armé d une bombe lacrymogène au jus
d ail, Jasper est envoyé chez les vampires
pour enquêter sur un trafic de drogue.
Attention au retour du jet d ail ! 

Mon avis: 
Je n'arrivais pas à accrocher au début, peut-être est-ce parce que je ne suis pas habituée à ce style d'écriture. Tout se passe à la 1ere personne, en fait, nous sommes dans la peau (la tête ?) du personnage principal, Jasper, un lycéen stagiaire à l'Association, une société secrète qui traite des affaires concernant les Anormaux, les Normaux et les Paranormaux...
C'est une histoire qui se lit rapidement, une lecture agréable d'un point de vu humoristique. L'intrigue ? J'ai lu mieux.... beaucoup mieux. L'ambiance générale est sympathique et drôle. Attendons de lire le tome 2 pour voir ce que cela donnera.

Ma note : 3,5/5

mardi 15 mars 2011

Mozart (tome 3) Le frère du Feu

Mozart, toujours soutenu par son fidèle ami Thamos, s'immerge avec bonheur dans les rites maçonniques pour y puiser l'inspiration de deux opéras prestigieux : Les Noces de Figaro et Don Juan. Heureux en amour et père d'un petit garçon, sa carrière s'annonce bien, les commandes affluent et de célèbres cantatrices sonnent à sa porte... jusqu'à ce que de nouvelles menaces assombrissent son avenir. Menace du pouvoir, qui redoute l'influence des Loges et les place sous surveillance policière. Menace aussi de musiciens jaloux, tel Salieri, qui s'appliquent à empêcher ses spectacles. Mozart résiste, se bat, mais arrivera-t-il à survivre alors que l'Autriche prépare la guerre contre les Turcs ? Christian Jacq nous révèle les liens étroits que Mozart entretint avec a Franc-Maçonnerie et nous raconte l'aventure spirituelle et la vie secrète de l'un des plus grands génies de l'Histoire.(Amazon)

Mon avis: 
Travailleur de plus en plus acharné, mari modèle et attentionné, une carrière triomphante, tout cela va attiser la jalousie et notamment celle de Salieri qui fera tout pour le perdre. 
Franc-Maçon de haute estime et surtout digne d'un grand initié, Mozart va transmettre un message maçonnique élaboré avec un grand talent à travers deux opéras : Les Noces de Figaro et Don Juan. 
POur le lecteur qui aura une connaissance aiguë de des deux oeuvres, je pense que la lecture de ce 3e volet ne sera que magique. Cependant, j'y ai trouvé des oeuvres musicales très agréables à écouter tout au long de ma lecture. 
Ce qui aura perdu Mozart, c'est sa naïveté... et son honnêteté. Tout homme honnête est vulnérable, dit-on. 
A cause de mon "ignorance" musicale, j'ai traîné un peu sur quelques passages. 
Il me tarde de lire le dernier volet et de découvrir d'autres oeuvres alors méconnues.

Ma note : 3/5

jeudi 3 mars 2011

L'Hiver du Fer Sacré de Joseph Marshall III





Quatrième de couverture
Pays sioux, hiver 1740. En revenant d'une expédition de chasse,
Whirlwind est surpris par la détonation d'un fusil, d'un fer sacré. Le
calme revenu, il cherche une explication au coup de feu et découvre le
corps inanimé d'un Blanc. N'écoutant que sa conscience, Whirlwind ramène
le blessé. Il s'agit d'un Français qui connaît bien la langue et les
coutumes des Sioux de l'Est pour avoir séjourné parmi eux. Il se conduit
de manière amicale et courtoise; pourtant sa présence trouble l'ordre
du camp, suscitant interrogations, dissensions et drames qui préfigurent
les rapports entre Indiens et Blancs. Au coeur de l'ouvrage: le fusil
et son étrange emprise sur l'esprit des hommes. Sur fond romanesque,
joseph Marshall III illustre les valeurs traditionnelles indiennes -
l'harmonie entre l'homme et son milieu, une nature connue dans laquelle
il peut assurer sa survie en toutes circonstances. Par contraste, le
Blanc exhibe sa faiblesse: il tient son pouvoir d'un objet et non d'une
connaissance.

Mon avis :
A la fin de chaque hiver, une chronique est portée afin de décrire au mieux ce qui a marqué cette époque. Cette année aurait pu s’appeler "L’hiver-des-deux-routes" pour marquer le départ d’un des leurs et de sa famille mais finalement, un évènement plus marquant s’est produit, l’arrivée du Fer Sacré chez les Wolf Tail, un fusil.
Alors que Whirlwind est en train de chasser pour ramener de quoi faire manger sa famille, il entend une assourdissante détonation et… plus tard, il découvre un corps d’un homme blanc apparemment gravement blessé mais encore en vie. Après une longue réflexion, il décide de ramener cet homme auprès des siens, après tout, s’il s’en sort tant mieux mais s’il meurt… tant pis. Au moins, il aura agi selon les règles qu’un homme se doit de respecter.
"Un guerrier n'était pas un tueur, il y avait de la place pour la compassion dans son coeur"
Imaginez un peu ce que la présence d’un homme blanc peu provoquer dans l’âme d’un Indien. Cette espèce encore méconnue et mystérieuse qui porte sur lui l’image d’un être maléfique, à qui plus est, se sert d’une arme puissante pour tuer… L’homme blanc qui ravage les plaines, détruit le cœur pur des peaux-rouges et perturbe l’harmonie de la terre Mère.
De la Vérendrye se remet de ses blessures et quand il se réveille, il ne sait pas à quoi s’en tenir. Il parle leur langue et parvient à expliquer sa mésaventure. Un autre homme lui a tiré dessus, et pourquoi ? Il n’en sait trop rien, à dire vrai. Ceci reste un grand mystère pour ces Indiens qui ne tuent qu’en cas de nécessité. C’est alors qu’une longue traque commence alors que la doyenne de leur tribu est lâchement assassinée par l’homme qui a tiré sur de la Vérendrye.
En homme courageux et responsable de sa famille, Whirlwind mènera sa traque digne d’un félin qui vise sa proie. On a plaisir à le suivre, à le voir se débrouiller seul et à se servir des dons de la Nature pour se fabriquer des armes et des refuges, sans jamais baisser les bras.
"La connaissance est la meilleure arme du guerrier, elle permet de dépasser la peur et d'accomplir son devoir."
"C'est dans les difficultés que naît notre force"
Tout au long de cette quête, il se remémore les paroles des grands Sages, ses expériences à la guerre, la chaleur et le courage que lui procure son épouse.
"Nous ne pourrons être vaincus tant que les coeurs de nos femmes n'auront pas eux-mêmes rendu les armes"
Les valeurs traditionnelles des Indiens sont décrites tout au long de cet ouvrage et nous apprend à mieux connaître ce peuple que, sans doute, les Blancs n’ont pas su comprendre ou tout simplement ont préféré éliminer pour les avoir jugés comme "dangereux".
L’homme blanc s’est cru supérieur à ces "sauvages" parce qu’ils possédaient une arme puissante : le fusil.
"Le pouvoir d'un guerrier vient de ce qu'il a dans l'âme et dans le coeur et non de ce qu'il tient dans la main."

Un dernier petit passage qui m’a beaucoup plu :

"Nous sommes libres de nos pensées et de nos actes. Mais nous devons être prêts à en accepter les conséquences. C'est la le prix de notre liberté. Les pensées dictées par la sagesse nous aident à créer des situations favorables. Les pensées stupides apportent plus de mauvaises choses que de bonnes choses. Ainsi va la vie."
Ce qui m’a aussi bien plu, c’est que tout au long de ce récit, l’auteur nous inculque leur sagesse… les paroles des grands sages surgissent à chaque fois que la situation nous pousse à aller vers une certaine philosophie… de la vie.
Un vrai coup de cœur, ce roman.

Ma note : 5/ 5++ 

Jiazoku = Maëlle Lefèvre

Kabuchiko, le quartier le plus dangereux de Tokyo, territoire des yakusas. Daisuke, membre du redoutable clan Kobayashi, dirige un vaste rés...