dimanche 31 octobre 2010

H2G2, le guide du voyageur galactique

Comment garder tout son flegme quand on apprend dans la même journée : que sa maison va être abattue dans la minute pour laisser place à une déviation d'autoroute ; que la Terre va être détruite d'ici deux minutes, se trouvant, coïncidence malheureuse, sur le tracé d'une future voie express intergalactique ; que son meilleur ami, certes délicieusement décalé, est en fait un astrostoppeur natif de Bételgeuse et s'apprête à vous entraîner aux confins de la galaxie ? Pas de panique ! Car Arthur Dent, un Anglais extraordinairement moyen, pourra compter sur le fabuleux Guide du voyageur galactique pour l'accompagner dans ses extraordinaires dérapages spatiaux moyennement contrôlés. Avant d'être la série de SF humoristique la plus vendue au monde, H2G2 était un feuilleton radiophonique, douze épisodes de trente minutes, diffusé à la BBC en 1978 et 1980.(Amazon)

Ce n'est absolument pas mon univers malgré l'humour persistant, je me suis ennuyée les 50 premières pages et j'ai abandonné  la lecture. Tout simplement parce que je n'ai rien trouvé d'attractif. Les amateurs de SF trouveront certainement cette œuvre sympathique, mais très peu pour moi ^^Au moins, j'aurais essayé...
Je ne donnerai pas de note.

samedi 30 octobre 2010

Toutes ces choses qu'on ne s'est pas dites

Avec "Toutes ces choses qu'on ne s'est pas dites", Marc Levy revient au style de roman qui l'a fait connaître : une comédie romantique, pleine de suspense, mais aussi de tendresse, d'humour, et teintée de merveilleux. C'est peut-être de "Et si c’était vrai" que ce roman est le plus proche, pour le côté fantastique – mais l'intrigue repose sur une idée plus originale. On y trouve la profondeur des sentiments de "Où es tu ?", et le rythme trépidant de "La Prochaine fois". Au cœur de cette nouvelle histoire : la relation entre un père et sa fille, et l'histoire d’un premier amour… Un père disparu surgit dans la vie de sa fille de façon un peu surnaturelle… C'est le début d'une conversation entre eux deux, et d'un voyage qui va les mener de New York à Berlin en passant par Montréal – à la recherche de l'homme dont l'héroïne fut éperdument amoureuse quand elle avait vingt ans… 

 

Julia est une jeune femme impulsive qui nourrit en elle une colère farouche envers son père qui a été trop absent mais ce qu'elle n'a pas su voir, c'est le regard empli d'amour qu'il posait sur elle. Anthony, son père est un homme posé et sûrement très discret. Il vient a décéder deux jours avant le mariage de sa fille qui va être obligée d'annuler la cérémonie pour enterrer son père. Tout au long du roman, l'auteur met en premier plan la colère la jeune femme contre son père, même mort. Anthony a eu une idée géniale qui est la conception d'un androïde à son image programmé tel qu'il était de son vivant.... une solution de permettre de vivre intensément quelques jours auprès des siens afin de pouvoir "dire tout ce qu'ils ne sont pas dit".

J'ai trouvé cette idée sympathique car il est vrai que bien souvent nous regrettons de ne pas avoir fait ceci ou cela avec telle ou telle personne  à présent décédée. La perception erronée des choses nous noie dans une colère noire dont on a bien du mal à nous débarrasser.

Un roman tendre et plein d'émotion digne d'un Lévy, tel qu'on l'apprécie ! C'est une fois de plus qu'il parviendra à nous faire rêver et peut-être garder espoir.


Ma note : 5/5

dimanche 24 octobre 2010

Liberté


Présentation de l'éditeur (Amazon)
Théodore est vétérinaire et maire d'un village situé en zone occupée pendant la Seconde Guerre mondiale. Avec l'institutrice Lise Lundi, il fait la connaissance du clan de Puri Dai, des Tsiganes venus au village pour y faire les vendanges. Humaniste et républicaine, la jeune femme convainc, non sans mal, les nouveaux arrivants de scolariser leurs enfants. Une tâche qui se révèle délicate et souvent épique pour ce peuple attaché à ses traditions orales et à sa liberté. Mais la joie et l'insouciance sont de courte durée : la pression de la police de Vichy puis de la Gestapo sur les nomades s'intensifie et le danger se fait chaque jour plus menaçant sur la petite communauté. Comme ils l'ont toujours fait depuis des siècles, les Tsiganes veulent reprendre la route...
Biographie de l'auteur
Né d'un père kabyle et d'une mère d'origine gitane, Tony Gatlif, réalisateur, musicien et scénariste, avait à coeur de raconter un jour le destin tragique des Tsiganes pendant la guerre. Avec Liberté, tiré de son film éponyme, il signe au côté du romancier Éric Kannay le récit juste des heures tragiques d'une famille tsigane dans la France occupée.

Ce roman se lit très facilement et rapidement. Il n'y a pas de style d'écriture particulier, il est plutôt simple.
On entre tout de suite dans l'histoire et surtout dans la vie des gens du voyage. C'est la guerre, l'Occupation, les Allemands font la loi et la Gestapo et la Milice font leur sale boulot.
L'intrigue ou plutôt, le danger se rapproche au fur et à mesure que nous avançons dans l'histoire. La famille des Roms arrive enfin au village souhaité pour faire une pause afin de regagner la Belgique par la suite. Mais les évènements les obligent à rester "cloués" sur place, une situation qui les rend malheureux puisque l'impression de leur avoir privé de leur liberté devient de plus en plus évidente.
On parle toujours des Juifs qui ont été déportés mais quasiment jamais de ces familles nomades.

Ma note: 2, 5/5

vendredi 22 octobre 2010

Les porteurs de Glace

 

Nico et Lou Desbrogé cachent un drame familial au monde extérieur. Entre eux le non-dit est devenu une règle, et pour Nico, psychanalyste de profession, la maîtrise absolue de cet état d'esprit. est réellement un principe. Pourtant l'angoisse et la douleur s'installent en lui. Peu à peu ses contradictions, ses émotions le dépassent. Dans ce roman, Anna Enquist retrace avec une grande justesse la dérive psychologique de ses personnages. Leurs sentiments, subtilement déviants, sont les clefs d'un univers familier et inquiétant baigné de culpabilité protestante, de freudisme implicite et d'une non-communication que l'on pourrait qualifier de "bergmanienne".  (Amazon)


Le titre décrit parfaitement ce couple qui s'est emmuré dans de la glace. Le silence règne au sein du couple, au sein de leur foyer et aussi vis-à-vis de la société. Les non-dits qui alourdissent chaque jour les personnages est affligeante. Lui, directeur d'un hôpital psychiatrique rencontre de véritable perturbation au niveau de sa vie professionnelle. Il est arrivé au bout de ses limites, ce secret qu'il a lourdement gardé pendant une période bien trop longue. Elle, professeur de littérature se renferme dans ses cours et son jardin... un jardin om il n'y a plus rien à faire tant la terre est infertile, mais elle s'occupe avec l'envie de déclencher un dialogue avec son mari qui l'a démange mais en vain. La fin est tragique parce que finalement, le silence n'aura pas pu être brisé...
J'ai apprécié l'écriture de cette auteure qui, avec des mots simples et variés, est parvenue à décrire chaque situation, chaque ambiance avec exactitude et sensibilité. Mais le sujet est, mine de rien, assez lourd....

Ma note : 3, 5/5

jeudi 21 octobre 2010

Royaume magique à vendre, tome 5

Comment Mistaya pourrait-elle savoir qu'en levant les yeux vers la cime du vieux chêne blanc, elle signe un pacte ensorcelé ? Comment son père, le roi Ben Holiday, saurait-il qu'en relevant le défi des deux cavaliers noirs, il court à sa perte ? Comment la reine Salica pourrait-elle imaginer qu'en l'éloignant pour la protéger, elle jette sa fille dans la gueule du loup ? Qui peut savoir quand la main du destin va frapper ? Qui, si ce n'est celle qui, depuis deux ans, fomente la diabolique machination qui va tous les précipiter en enfer ? Oui, pour Nocturna, la Maléfique, l'heure de la vengeance a sonné.. (Amazon)

C'est toujours un réel plaisir que de lire cette série. La traduction est fluide et le vocabulaire richissime. Juste un tout petit bémol concernant le rythme de l'histoire, j'ai trouvé qu'il y avait un peu trop de passage où le personnage principal était plongé dans ses réflexions. Ce que j'apprécie aussi c'est la personnalité ou le caractère bien trempé des personnages.
J'ai appris que le tome 6 était sorti... mmmm....

Ma note : 4/5

dimanche 10 octobre 2010

Les invités de Pierre Assouline


Un dîner, de nos jours, dans la grande bourgeoisie parisienne. Afin de séduire son invité d'honneur - un puissant homme d'affaires étranger - la maîtresse de maison a convié ses amis les plus remarquables. Mais à la dernière minute, l'un d'entre eux se décommande : il n'y a plus que treize convives... Comme le dîner doit commencer à tout prix, la nouvelle " invitée " est choisie au mépris de la bienséance. Une véritable transgression. La quatorzième convive devient alors le grain de sable qui fait déraper la soirée. Pour l'émerveillement des uns, pour le désespoir des autres. Tout dîner est une aventure.(Amazon)

Une bonne, une domestique de maison doit-elle être forcément sans éducation. Sans instruction ?
Les bourgeois, personnes issues de bonnes familles doivent-ils être impérativement instruits ? Ce roman qui est écrit sur un ton humoristique qui frôle le cynisme nous prouve le contraire.
J’ai trouvé un peu lourd le fait que l’auteur s’arrête un peu trop souvent sur chaque personnage, le manque de dialogue aussi rend cette œuvre un tantinet soporifique par moment. Il y a de l’idée, par contre. L’auteur se moque allègrement de la haute société, des aristocrates. J’ai trouvé leur description très proche de la réalité. Ces gens qui se donnent de l’importance, qui placent des mots d’anglais dans leurs phrases histoire de faire "chic", qui dénigrent tout ce qui n’appartient pas à leur classe sociale…
J’ai beaucoup ri en lisant le passage où les invités sont conviés à s’asseoir à leur place… un malaise ? Oui, 13 à table, cela gêne les plus superstitieux. Et puis, commence le récit d’anecdotes concernant ce thème que Victor Hugo avait été lui-même témoin ou victime d’une telle situation.
Bref, la bonne a comblé "le trou" au grand dam de certains convives.
Je ne peux pas dire que je n’ai pas aimé, juste que je l’ai trouvé un peu longuet… 

Ma note : 2/5

jeudi 7 octobre 2010

L'insomnie des étoiles

Automne 1945, alors que les Alliés se sont entendus pour occuper Berlin et le reste de l'Allemagne, une compagnie de militaires français emmenée par le capitaine Louyre investit le sud du pays. En approchant de la ville où ils doivent prendre leurs quartiers, une ferme isolée attire leur attention. Les soldats y font une double découverte : une adolescente hirsute qui vit là seule, comme une sauvage, et le corps calciné d'un homme. Incapable de fournir une explication sur les raisons de son abandon et la présence de ce cadavre, la jeune fille est mise aux arrêts. Contre l'avis de sa hiérarchie, le capitaine Louyre va s'acharner à connaître la vérité sur cette affaire, mineure au regard des désastres de la guerre, car il pressent qu'elle lui révélera un secret autrement plus capital.(Amazon)

Vu le contexte historique, je m'attendais plus à une histoire portant sur la guerre elle-même. Mais non, j'ai été très surprise de ma découverte. L'histoire commence sur la vie d'une adolescente vivant seule dans la ferme familiale qui a été abandonnée. Le danger la traque chaque jour, des hommes louches viennent pour la tuer, selon elle, et finissent pas vider le logis de tout ce qu'ils trouvent. 
Bref.... je ne vais pas vous raconter l'histoire, ce serait dommage de tout dévoiler.
Ce que je peux dire c'est que l'auteur a su évoquer la douceur et la terreur par ses mots et la révélation n'intervient qu'à la fin du livre...  Les personnages sont on ne peut plus humains.
Un livre que j'ai dévoré ! 
P 156 : "C'est une loi de l'espèce de reprocher aux autres ce que l'on souhaite pour soi-même"
P179 : "Le secret est incompatible avec l'être humain"


Ma note : 5/5

mardi 5 octobre 2010

Le Chant des sorcières, Tome 3, Mireille Calmel

Dans la veine du Lit d Aliénor et du Bal des Louves, la fin du magnifique Chant des sorcières, une aventure historique et féerique, foisonnante et sensuelle.
1484. A la cour de Philippine de Sassenage, le danger est désormais partout. Autour du Prince Djem et de leur amour secret. Autour de Jeanne de Commiers. L heure est proche où la prophétie annoncée en Avalon doit se réaliser et Marthe redouble autant de vigilance que d acharnement maléfique. Pourtant, la résistance s organise. Le baron Jacques et Algonde se sont alliés. Par les pouvoirs magiques qu elle a déjà manifestés, Elora, l enfançonne de Mathieu et d Algonde incarne l espoir. Pendant ce temps, de l autre côté de la Méditerranée, la belle Égyptienne Mounia, emportée par sa passion pour le chevalier Enguerrand, tente à la fois d échapper aux assassins lancés sur ses traces... et de retrouver la carte qui rouvrira les portes des Hautes Terres. Auront-ils, tous, le courage d aller jusqu au bout d eux-mêmes ? L amour sera-t-il assez puissant pour déjouer cette partie qui semble gagnée d avance dans l esprit démoniaque de Marthe et de Mélusine ? C est ici et maintenant que le destin d Algonde se joue. Aura-t-elle le cran nécessaire à son accomplissement ? Pour une ultime fois, sauver les siens ? 


Une suite que j'ai vraiment appréciée, truffée de suspens et de rebondissements. Une lecture qui nous plonge dans l'ambiance médiévale puisque les tournures de phrases ou le vocabulaire utilisé est celui de l'époque...
Des personnages au caractère bien trempé, une intrigue fine et une fin tragique qui nous pousse à lire la suite.

Ma note : 5/5 

vendredi 1 octobre 2010

Le dernier Kabbaliste de Lisbonne

Présentation de l'éditeur

Dans ce thriller érudit, qui connaît un triomphe international, Richard Zimler tisse une toile machiavélique à travers les aléas de l'histoire et les secrets des textes religieux. Le Dernier Kabbaliste de Lisbonne s'ouvre en avril 1506. En pleine Inquisition, les membres de la communauté juive de Lisbonne sont contraints à se convertir au catholicisme, ceux qui résistent sont exterminés. La terreur est partout. Au cœur des massacres, on retrouve dans une salle de prière clandestine les corps nus d'Abraham Zarko, le grand kabbaliste de Lisbonne, et d'une jeune inconnue. Ils ont eu la gorge tranchée, suivant les rites du chohet, boucher qui respecte la tradition cacher. S'ensuit une passionnante enquête menée par Bérékhia, le neveu de Zarko. Celle-ci le conduit au sein d'un mystérieux groupe de mystiques auquel appartenait son oncle, le cercle des moissonneurs. Le grand kabbaliste avait-il mis au jour un complot ? Et si les clés de l'énigme résidaient dans la précieuse Haggadah. livre saint sur lequel travaillait Zarko au moment de sa mort, et qui a disparu ? Dans la lignée de Iain Pears et d'Arturo Pérez-Reverte. Richard Zimler assemble avec une habilité confondante les pièces de ce puzzle policier, construit autour d'un fait historique et religieux terrifiant. " Je défie quiconque de lâcher ce livre avant la fin. " Nicolas Shakespeare " J'ai adoré Le Dernier Kabbaliste de Lisbonne. " John Le Carré " Un Umberto Eco américain. " Francis King.

Description

Manuscrit tracé à la plume de roseau, Le dernier kabbaliste de Lisbonne s'ouvre en avril 1506 de l'ère chrétienne : la communauté juive a été forcée de se convertir. Mais ces nouveaux chrétiens, qui continuent à suivre clandestinement leurs rites, sont tenus pour responsables de la sécheresse et de la famine, et massacrés. Au coeur du pogrom, deux corps nus sont découverts, gorges tranchées suivant les rites du chohet, boucher qui respecte la tradition casher et, que le Très-Haut nous soit clément, la précieuse Haggadah sur laquelle travaillait la grand kabbaliste a disparu. S'ensuit une folle enquête car il apparaît vite que seule une poignée de crypto-juifs peut avoir commis ces crimes. De la reine Esther à Zorobabel, ces pages sont autant de portes ouvertes sur le mystère du cercle des moissonneurs. Charade rabbinique, énigme aux parfums de consoude, Zimler replace, grâce à la psalmodie, les pièces de ce puzzle policier sur fond d'azulejos. (Amazon)


Vraiment très dommage. Le résumé est alléchant, le sujet passionnant mais l'écriture soporifique. Je n'ai pas pu continuer la lecture, j'ai abandonné en pleine première moitié, je ne me fais pas du tout au style de l'auteur. Ça traine en longueur, c'est monotone, pas de rebondissements, bref... un somnifère.
Et pourtant, cela faisait un bout de temps que ce livre m'attirait. D'ailleurs, j'avais noté d'autres titres de cet auteur, je ne sais pas si je m'y aventurerai...
En tout cas, peut-être pourrait-il plaire à d'autres ?
Je ne le noterai pas.... 

Jiazoku = Maëlle Lefèvre

Kabuchiko, le quartier le plus dangereux de Tokyo, territoire des yakusas. Daisuke, membre du redoutable clan Kobayashi, dirige un vaste rés...